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Retour en arrière : comment l’un des médecins les plus importants du 20ème siècle a découvert la puissance de la vitamine C

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Cher(e) ami(e) de la Santé,

« Ceux qui ont l’arbre de santé Acerola dans leur jardin tiennent les rhumes à distance. »

C’est avec ce dicton portoricain que le Dr Klenner ouvre son article majeur sur la vitamine C.

« La teneur en vitamine C de ce fruit (acérola) est trente fois celle trouvée dans les oranges », précise-t-il.

Dans sa Pennsylvanie natale, toutefois, le Dr Klenner n’avait pas accès à ce fruit prodigieux.

Là-bas, dans l’est des États-Unis, une autre plante médicinale était en vogue.

Il s’agissait de l’Eupatoire perfoliée, également appelée « herbe à fièvre » :

herbefievre

À la fin de sa carrière, en 1971, le Dr Klenner raconte comment cette plante médicinale était utilisée dans son enfance, au début du 20ème siècle :

« L’Eupatoire perfoliée était la plante médicinale la plus couramment utilisée dans l’est des États-Unis.

La plupart des fermes avaient un bouquet d’Eupatoire perfoliée séchée dans le grenier ou le hangar à bois. On en faisait un thé des plus amers pour le donner à la malheureuse victime d’un rhume ou d’une fièvre.

Ayant vécu dans cette région, j’ai reçu de nombreuses fois cette boisson particulière.

La grippe de 1918 se distingue très fortement en cela que les Klenners ont survécu alors que beaucoup autour de nous mouraient.

Bien qu’amère, elle était curative et la plupart du temps la guérison était du jour au lendemain. »

Cinquante ans plus tard, le Dr Klenner a cherché à savoir ce que contenait cette fameuse tisane :

« Ma curiosité m’a poussé à analyser cette « médecine à base de plantes » et à ma grande surprise et joie, j’ai découvert que nous avions pris de dix à trente grammes de vitamine C naturelle en une fois. »

Incroyable clin d’œil de l’Histoire !

La tisane anti-grippe de l’enfance du Dr Klenner, l’Eupatoire perfoliée, contenait donc des doses astronomiques de vitamine C !

Ainsi, l’homme qui a découvert l’immense intérêt des mégadoses de vitamine C contre les infections… en avait pris lui-même dans l’enfance, sans le savoir !

Le Dr Klenner poursuit : « Déjà à l’époque, cette tisane était donnée en fonction du poids corporel. Une tasse pour les enfants, deux à trois tasses pour les adultes. »

Et c’est précisément l’un des grands apports du Dr Klenner à la compréhension de l’efficacité de la vitamine C : les doses ne doivent pas seulement être élevées, elles doivent aussi être adaptées au poids du corps !

Conclusion du Dr Klenner :

« L’homme du XXe siècle semble oublier que ses ancêtres fabriquaient des médicaments grossiers à partir de diverses plantes et racines, et que ces décoctions, infusions, jus, poudres, pilules et onguents servaient leur dessein.

La pharmacie élégante n’a fait que rendre les formes et les silhouettes plus acceptables. »

Jolie envolée poétique…

… mais il faut savoir que le Dr Klenner n’avait rien d’un « artiste » dans sa pratique médicale.

Au contraire : toute sa carrière a été faite de tests et d’essais pragmatiques pour déterminer la meilleure prescription possible de vitamine C.

Et après avoir traité près de 10 000 patients avec des doses massives de vitamine C, il a abouti à cette conclusion incroyable :

La vitamine C, donnée aux bons dosages et sous la bonne forme, guérit facilement la plupart des maladies infectieuses, et en particulier :

  • Les grippes
  • Les pneumonies
  • La diphtérie
  • Le tétanos
  • Les hépatites
  • L’herpès
  • Le zona
  • La rougeole
  • La varicelle

Nous avons vu dans les précédents épisodes ce qu’il en était de la polio[1] (tout indique que la vitamine C pourrait aider à la guérir) et des pneumonies[2] (deux études majeures ont confirmé son efficacité).

Mais le Dr Klenner avait-il raison, aussi, sur les autres grandes maladies infectieuses ?

Pour le savoir, il faut revenir aux premiers tâtonnements du Dr Klenner.

Sa femme saigne des gencives… et la suite est HISTORIQUE

Un beau jour de l’année 1942, la femme du Dr Klenner revient catastrophée à la maison.

Ses gencives saignaient, et son dentiste n’a rien trouvé de mieux à lui proposer… que de retirer toutes ses dents !

Le Dr Klenner, lui, a une autre idée.

Il se souvient avoir lu que des chimpanzés ayant le même problème – des gencives qui saignent – avaient été soignés avec des injections de vitamine C.

Il proposa donc ce remède à sa femme, et après quelques injections, elle fut totalement guérie[3].

C’était un premier signe de la puissance de la vitamine C.

Mais c’est une autre affaire qui conduit le Dr Klenner à l’expérimenter à grande échelle.

Un de ses patients, victime d’une pneumonie virale, développa soudain une « cyanose » : ses lèvres, ses ongles et sa peau commençaient à devenir bleus, faute d’oxygène[4].

L’homme aurait dû aller à l’hôpital pour recevoir de l’oxygène – mais il s’y refusait obstinément.

Alors, le Dr Klenner « tente » quelque chose.

Il avait connaissance d’une théorie selon laquelle la vitamine C pouvait améliorer le transport de l’oxygène dans les tissus.

N’ayant aucune autre solution, il injecte deux grammes de vitamine C à son patient.

Au bout d’une demi-heure seulement, l’homme va déjà mieux (« la couleur ardoise s’était éclaircie »).

Encore plus spectaculaire : quand le Dr Klenner revient 6 heures plus tard, l’homme est assis sur son lit, en train de manger. Sa fièvre avait chuté.

« Ce changement soudain dans la condition du patient nous a amenés à soupçonner que la vitamine C jouait un rôle bien plus significatif que celui d’un simple catalyseur respiratoire », raconte le Dr Klenner.

Il continue alors de lui administrer de la vitamine C, et en moins de deux jours, le patient est totalement rétabli.

C’était le début d’une des plus grandes révolutions médicales de l’histoire :

« À partir de cette observation, nous avons pu rassembler suffisamment de preuves cliniques qui prouvent sans équivoque que la vitamine C est l’antibiotique de choix dans le traitement de tous les types de maladies virales.

De plus, c’est un adjuvant majeur dans le traitement d’autres maladies infectieuses ».

Mais attention : le Dr Klenner n’est pas arrivé à cette conclusion du jour au lendemain.

Il a entre-temps réalisé beaucoup d’expérimentations… y compris sur ses propres enfants !

Rougeole : le « test » déconcertant du Dr Klenner

Après ses premiers succès contre la polio (lire ma dernière lettre), le Dr Klenner se demande si la vitamine C ne pourrait pas aussi guérir la rougeole, étant donné la petite taille de ces deux virus.

Au printemps de l’année 1948, justement, une grande épidémie de rougeole frappe la région.

« J’ai décidé de faire jouer mes filles avec des enfants qui étaient dans la phase contagieuse », écrit le Dr Klenner (ce qui nous rappelle à quel point la rougeole était considérée comme une maladie bégnine pour les enfants en bonne santé).

Quand il fut évident que ses deux filles avaient les premiers symptômes de la rougeole, le Dr Klenner commença à leur administrer la vitamine C (par voie orale et non en injection).

Il a alors constaté plusieurs choses :

  • S’il leur donnait moins d’1 gramme toutes les 4 heures, la maladie continuait à progresser ;
  • Avec 1 gramme toutes les 4 heures, il commençait à constater une amélioration ;
  • Avec 1 gramme toutes les 2 heures, il n’y avait plus aucun signe d’infection dans les 48 heures.

Mais attention : même lorsque la maladie semblait avoir « disparu », elle revenait s’il arrêtait la vitamine C pendant 48 heures !

Après plusieurs semaines « d’arrêt » et « redémarrage » de la rougeole, il donna à ses filles 1 gramme toutes les 2 heures pendant 4 jours non-stop, après quoi elles furent guéries pour de bon.

(Je vous en reparlerai, mais c’est une leçon à garder en mémoire : il ne faut surtout pas arrêter la vitamine C dès que vous vous sentez mieux, il faut la poursuivre pendant plusieurs jours.)

Dans les années qui suivirent, il commença à traiter les rougeoles par injection intramusculaire (350 mg/kg, toutes les 2h) et les résultats furent « encore plus spectaculaires »[5].

Avec les injections, la rougeole était généralement enrayée en 24 heures, au maximum 36h.

Si vous avez encore un doute, lisez plutôt ces deux cas cliniques, décrits en détail par le Dr Klenner[6] :

– Un bébé de 10 mois avait les symptômes suivants : plus de 40 degrés de fièvre, toux sèche et boutons caractéristiques d’une rougeole sérieuse. Après 12 heures seulement, avec 1 gramme de vitamine C toutes les 4 heures, la température était revenue à 36,5 et la toux s’était arrêtée. Curieux de savoir si l’amélioration était liée à la vitamine C ou à l’évolution naturelle de la maladie, le Dr Klenner décide d’arrêter les injections de vitamine C pendant 8h… et la fièvre repartit à 39,7. Il reprit donc les injections et en quelques heures, la fièvre retomba à nouveau.

– Un garçon de 8 ans avait développé une rougeole, les oreillons puis une encéphalite (avec fièvre à 40 degrés). Il était dans un état de léthargie profonde et ne pouvait pas avaler quoi que ce soit. Deux heures après la première injection de 2 grammes de vitamine C, il s’assit, prit un bon repas et se mit à jouer. Six heures après, son état se dégrada à nouveau. Après une seconde injection, suivie d’1 gramme par voie orale toutes les deux heures, il se remit entièrement, sans séquelle cérébrale.

Impressionnant non ?

Il ne s’agit pas d’études scientifiques en bonne et due forme, bien sûr, mais le bon sens médical exige de reconnaître que ces résultats sont extrêmement significatifs.

Efficacité sur la varicelle, les oreillons… et bien d’autres maladies encore

Toujours au début des années 1950, le Dr Klenner obtient des succès similaires avec les oreillons et la varicelle.

S’agissant de la varicelle, il observe que 2 à 3 injections en 24 heures suffisent à la contrôler (avec toutefois la nécessité d’administrer une dose un peu plus élevée que pour la rougeole) [7].

Pour les douleurs et symptômes, c’est encore plus rapide :

 « Avec les injections, les démangeaisons de la rougeole et de la varicelle, les vomissements occasionnels de ces maladies et la douleur des oreillons étaient entièrement maîtrisés en une heure »[8].

Tout ce que décrit le Dr Klenner est spectaculaire – et à mon avis hautement crédible.

Voilà donc un traitement incroyablement « sûr et efficace »…

… pour trois maladies pour lesquelles on nous dit aujourd’hui encore qu’il n’existe « aucun traitement » !

Se pourrait-il que la vitamine C fonctionne aussi bien sur des maladies comme la grippe, les hépatites, le zona, le tétanos, la diphtérie et d’autres encore ?

La suite au prochain épisode !

Bonne santé,

Xavier Bazin


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